Chargée coordinatrice de production,
En 2017, Nina obtient son Bachelor en Communication Événementiel. Elle s’oriente dans un premier temps dans l’audiovisuel, avant de devenir chargée coordinatrice de production dans une agence d’événementiel spécialisée dans l’organisation de défilés de mode. Dynamique et passionnée, elle aime voir les choses en grand et n’a pas peur de s’essayer à de nouvelles choses.
- Comment es-tu devenue chargée coordinatrice de production ?
C’est un peu un hasard que je sois à ce poste aujourd’hui.
Déjà, après et même pendant mon diplôme, j’ai commencé à travailler dans la coordination et la production d'événements cinématographiques. J’ai commencé en freelance, parce que c’est ce qui me correspondait le plus. Grâce aux bouches à oreilles et au réseau, j'avais plein de petites opportunités. J’ai commencé à travailler pour des festivals de cinéma un peu partout, en France, Italie, et Espagne. Cela m’a fait rencontrer beaucoup de producteurs de films. Je suis donc restée dans le domaine de l’audiovisuel. Toujours en freelance, j’ai travaillé avec des entreprises parisiennes et barcelonaises, pour qui je faisais beaucoup de clips et de pubs. C’est à la suite d’un tournage que j’ai rencontré la directrice de mon entreprise actuelle, par le biais du régisseur de l’agence. Même si dans un premier temps, je ne voulais pas quitter l’audiovisuel, à force d’échanger avec elle et au vu du poste qu’elle me proposait, j’ai changé d’avis.
- En quoi consiste ton métier ?
En tant que chargée coordinatrice de production, je travaille pour une société d'événementiel qui organise des défilés de mode. En ce moment, on tourne vraiment au ralenti, on est à 3-4 défilés pour septembre/octobre, entre Paris et Milan, mais on fait quand même des défilés en physique avec environ 400 invités.
On organise tout type de défilés, pour tout type de marques et de budgets ; aussi bien des gros shows comme les live shows Etam, mais aussi bien des petits shows avec 50 invités. On tourne également des défilés à huis clos, sans public, qu’on tourne comme des clips, ou des pubs, des présentations de collections. Ce qui est assez intéressant pour moi parce que ça rejoint mon premier métier, l’audiovisuel. En ce moment on travaille avec la marque "Comme des garçons" qui monte un stand pour la Samaritaine, la prochaine grande surface qui ouvre à Paris, je m’occupe de superviser la construction et le montage de tout le mobilier de leur stand.
Donc, concrètement, mon métier consiste à appliquer ce que la marque demande, j’étudie la faisabilité, je chiffre la demande en fonction de leur budget, et je propose des solutions.
Je m’occupe de toute la partie technique, c’est-à-dire son, lumière, décors, coordination du chantier et de l’événement. Je ne prends aucune décision artistique.
- As-tu une idée de ce que tu souhaites faire après ?
Les Etats-Unis !
En travaillant initialement dans le milieu audiovisuel, mon rêve est de tourner un film à Hollywood. Mais même en production, avec mon métier actuel, avoir des idées à l'infini et travailler avec un budget illimité me fait rêver.
Pour l’instant, je suis toujours contrainte, en plus c’est moi qui m’occupe de restreindre les équipes artistiques en fonction du budget, donc je serais ravie de n’avoir aucune limite !
- As-tu un message pour les futurs étudiants Tunon ?
L’école de Tunon est très forte pour trouver des stages et des missions pour les élèves, avec un réseau professionnel très développé. C’est personnellement ce qui m’a énormément aidé : les stages, et les missions que l’école proposait tout au long de l’année. J’ai pu savoir très tôt ce que je voulais faire, ce qui m’intéressait. Grâce aux expériences réelles de terrain, on rencontre des professionnels qui reconnaissent votre travail, qui prennent votre contact, et avec qui vous êtes plus légitime ensuite d’envoyer votre CV. C’est comme ça que je suis rentrée dans l’audiovisuel.